Les voyageurs en Ile de France, se déplaçant à bord de l’un des 3000 Taxis Bleus en circulation, pourront bénéficier dès la rentrée 2013, de la solution de paiement développée par PayByPhone qui sera accessible sur l’ensemble de la flotte.
Pour le moment, le service est actuellement testé dans quelques taxis circulant dans la capitale. L’utilisateur n’a ni besoin de souscrire à un abonnement Les Taxis Bleus, ni besoin d’avoir en poche un moyen de paiement traditionnel (chèque, argent, carte bancaire) puisque pour le paiement par mobile, seule la possession d’un Smartphone est nécessaire.
L’idée centrale de ce partenariat est d’apporter un nouveau service permettant de favoriser l’inter-modalité dans les transports, et d’offrir toujours plus de liberté au grand public. Les dizaines de milliers d’automobilistes de la région parisienne ou d’ailleurs utilisant déjà PayByPhone pour louer un vélo, payer leur stationnement à distance (une dizaine de villes de la région parisienne et plusieurs villes de province déjà équipée), les soulageant ainsi de se rendre au bureau de tabac pour acheter une carte de stationnement ou de trouver un horodateur, pourront désormais payer leur taxi de manière simplifiée et sécurisée grâce au même identifiant PayByPhone.
Google permet désormais de payer depuis sa messagerie électronique Gmail en intégrant son porte-monnaie virtuel, Wallet, lancé sans succès pour le mobile il y a près de deux ans.
Le principe de PayPal à ses débuts était le même. Rendre les virements bancaires aussi simples qu'un mail dans un pays où les virements traditionnels étaient compliqués. Google vient d’annoncer, dans le cadre de sa grande conférence pour les développeurs I/O, une nouvelle offensive dans le paiement en ligne en permettant aux utilisateurs de sa messagerie Gmail de virer de l’argent gratuitement depuis leur compte (voir la vidéo d'explication). Google ajoute dans sa messagerie électronique un bouton « envoyer de l’argent », une icône "dollar" à cliquer à côté de celle des pièces jointes, pour effectuer le transfert d’argent (limité à 10.000 dollars), à condition d’avoir un compte Google Wallet (dûment crédité auparavant ou, à défaut, en reliant sa carte de crédit). La fonction est lancée uniquement aux Etats-Unis, progressivement dans les mois à venir, et seulement depuis un PC. « Rembourser ses amis devient aussi simple qu’envoyer un email », explique Travis Green, le responsable produit Google Wallet sur le blogofficiel. Le destinataire du virement n’a même pas besoin d’avoir un compte Gmail, il lui suffit d’avoir une adresse email quelle qu’elle soit, mais il lui faudra créer un compte Google Wallet.
Simplicité et gratuité, mots d’ordre de Google Google parviendra-t-il ainsi à relancer Google Wallet ? Car sa solution de porte-monnaie électronique couplée avec la technologie NFC, dévoilée il y a deux ans et lancée en version pilote, uniquement aux Etats-Unis, en septembre 2011, n’a pas encore décollé faute d'écosystème lié au nombre de mobiles compatibles et aux usages encore absent. Environ 200.000 points de vente américains possèdent des terminaux de paiement compatibles Google Wallet. En ligne, le porte-monnaie électronique de Google peut être utilisé sur le magasin d’applications et de contenus Google Play. Le modèle économique imaginé pour le paiement mobile était un financement par la publicité (bons plans à proximité, coupons, etc). Pour l’intégration de Google Wallet à Gmail, le moteur de recherche table aussi sur la gratuité sauf pour les virements réalisés avec une carte de crédit facture alors une commission de 2,9% (au minimum 30 cents).
PayPal dans le viseur ... mais pas seulement Google attaque donc clairement PayPal sur les prix, puisque la filiale d’eBay prend 3,4% de commission sur chaque transaction. Le géant du paiement en ligne, qui avait d’ailleurs attaqué en justice Google pour avoir débauché deux cadres au courant de ses projets d’expansion dans le mobile, compte 128 millions d’utilisateurs actifs dans le monde et a réalisé 5,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2012 (40% de l’activité totale d’eBay). Et sa percée dans le mobile est réelle : PayPal revendique 14 milliards de dollars de transactions sur mobile réalisés via son système et table sur 20 milliards cette année. PayPal n’est pas accepté comme moyen de paiement sur Google Play alors qu’il l’est sur iTunes.
La filiale d’eBay n’est bien sûr pas la seule visée, mais tous les systèmes de paiement et les banques, et les opérateurs mobiles qui proposent de payer directement sur leur facture, pour les applications par exemple. Si rien ne dit que le nouveau service de Google rencontrera le succès, le géant de l’internet va pourvoir s’appuyer sur ses plus de 425 millions d'utilisateurs actifs de Gmail et sur une base installée phénoménale de propriétaires de smartphones ou tablettes sous Android (qui se comptent en centaines de millions dans le monde), puisqu’il faut un compte Google Wallet pour acheter du contenu et des applications sur Google Play… source : latribune.fr
Même si les Smartphones compatibles NFC se déploient progressivement avec Android et Blackberry, le déploiement massif de la technologie NFC et de ses usages potentiels ne se feront pas sans Apple.
Une rumeur annonce depuis des mois le support du NFC dans le futur iPhone, mais si ça n’était pas le cas ? D'autres analyses feraient état d'une autre piste : Apple aurait décidé de miser sur le Bluetooth 4.0 et le cloud, plutôt que sur le NFC. Les avantages du Bluetooth 4.0 sont nombreux : la technologie est déjà intégrée dans l’iPad 3 et l’iPhone 4S ; la faible consommation de la puce en permet un usage passif similaire au NFC : les appareils peuvent se connecter automatiquement pour transférer des informations en toute transparence ; enfin, le Bluetooth 4.0 permet de communiquer avec un autre appareil à 50 mètres de distance. Plus besoin d’être proche d’un POS pour régler un achat…
Apple pourrait lancer un service de paiement dans le nuage d’iCloud, épaulé par une app de porte-monnaie virtuel relié au compte iTunes de l’utilisateur. Cette solution aurait le mérite de ne pas nécessiter l’implémentation de puce NFC ni d’attendre le renouvellement du parc d’iPhone pour être largement répandu. source : macworld.co.uk
Le blog mobile payments today publie un inventaire très intéressant sur les acteurs du moment sur le marché du Mobile Payment. L'inititiative est bonne, montre quelques acteurs mais clairement incomplète. On ne verra par exemple pas les acteurs suivants : iTunes d'Apple qui est un des acteurs clés du m-payment aujourd'hui, le m-parking comme PayByPhone avec ses 20 millions de transactions, l'initiative de Starbucks avec ses 42 millions de paiements, le Japonais NTT DoCoMo dont on ne parle plus, ce que fait Turkcell, les initiatives françaises et européeenes sont totalement absentes ou presque, comme si le m-payment se résumait à l'amérique du Nord ... etc.
La notion d'inventaire est audacieuse mais le marché est déjà beaucoup plus vaste qu'il ne le paraît.
Square a annoncé mardi que Richard Branson était devenu l’un de ses investisseurs, sans toutefois préciser la somme que le milliardaire anglais a injectée.
La start-up créée par Jack Dorsey (cofondateur de Twitter) poursuit une croissance fulgurante. 800 000 commerçants ont déjà adopté cette solution de micropaiement et Square traite déjà 2 milliards de dollars de transactions par an. Son système fonctionne grâce à un petit boîtier lecteur de carte bancaire qui se branche sur des terminaux iOS et Android. Il transforme ainsi tout téléphone en terminal de paiement.
Virgin a expliqué que M. Branson était intéressé par «la croissance rapide et la technologie nouvelle» de Square.
«Aider les gens à créer et développer des entreprises avec succès est une chose qui me passionne, et Square est une technologie incroyable qui inspire et permet à chacun d'être un entrepreneur» en acceptant des paiements sur son téléphone, a déclaré M. Branson dans un communiqué.
Aux États-Unis, le boitier Square est distribué par Apple, Best Buy, RadioShack, Target, Wal-Mart, et il est supporté par les services Visa, American Express, MasterCard et Discover.
Cet été, une levée de fonds lui avait déjà permis de récolter 100 millions de dollars du fonds d’investissement Kleiner Perkins. Square a l’intention de se déployer à l'international en 2012 avec une entrée sur le marché européen.
Apple a présenté hier le nouvel iPhone 4S qui sera une évolution du combiné actuel mais qui n'inclut pas encore la technologie NFC. Au risque de décevoir un grand nombre qui attendait notamment cette fonction, Apple se donne donc du temps pour avancer sur le marché du sans contact. Avec cette annonce, certains reprocheront à Apple de contribuer à ne pas favoriser le marché du NFC, mais à l'instar de Paypal, de Google, d'Isis ou de Cityzi qui prennent des chemins encore sensiblement divergents en la matière, les différentes initiatives actuelles dans le domaine du sans contact montrent que le marché bouge mais manque encore clairement de lisibilité. Apple est donc prudente et prend son temps.
Après l'annonce de Visa qui a l'intention de lancer son wallet 100% virtuel permettant d'une part le paiement en ligne mais aussi le paiement sans contact NFC avec le dispositif PayWave, c'est au tour de Google de lancer son wallet en association avec MasterCard et son dispositif PayPass. Visa indique que son wallet sera universel en acceptant toutes les méthodes de paiement incluant les autres cartes bancaires, le géant de l'internet s'associe quant à lui avec Citi, Sprint et Firstdata en se focalisant sur les paiements sans contacts et le couponing.
L'initiative de Google qui va débuter à New-York et San Francisco résume à elle seule un grand nombre d'initiatives et de pilotes menés ces dernières années par une multitude d'acteurs.
Le système Google Wallet promet de transformer les téléphones en portefeuilles, remplaçant les cartes bancaires, et veut révolutionner le commerce par un écosystème complet ne laissant plus à l'utilisateur qu'à approcher son téléphone du terminal de paiement. Avec un marché de l'e-commerce estimé à 227 milliards de dollars en 2010 et devant atteindre 1 000 milliards de dollars d'ici 2013, les perspectives sont énormes.
Il s'agit ici de changer de système et de s'affranchir des cartes bancaires pour créer l'habitude d'utiliser son mobile pour les transactions. Google s'est associé à Mastercard et son système PayPass et Citi et fait appel à la technologie NFC comme mode de communication et d'identification. Google Wallet, en se substituant aux cartes de crédit, offrira plusieurs niveaux de sécurité (à commencer par un code PIN).Les données bancaires ne transiteront par exemple nulle part ailleurs que dans le cadre de la communication avec l'institution bancaire, les autres acteurs du système n'y ayant pas accès.
Le dispositif utilisera la géolocalisation (en opt-in ; on donnera donc son accord préliminaire pour accéder à cette fonction) via le mobile pour faire des propositions de réductions. Si elles sont acceptées, le système de paiement les prend en compte et valide la transaction. Ce dispositif doit permettre de créer des interactions entre les consommateurs et les commerçants. Les offres de réduction seront reçues par email ou présentes dans les applications des commerçants.
Et pour appuyer cet élément, Google a présenté le second volet de sa stratégie de paiement mobile: Google Offers, qui proposera de multiples promotions, réductions et bonnes affaires à utiliser avec Google Wallet.
Dans le cas du Nexus S, qui embarque un module NFC, c'est le fondeur européen NXP qui fournit le composant NFC et les éléments de sécurité correspondants. Les bons de réduction pourront être récupérés d'un clic depuis Internet vers le mobile, après quoi il suffira de se rendre chez le commerçant en question, doté d'un terminal de paiement sans contact, pour appliquer la réduction.
De nouvelles fonctionnalités seront ajoutées par la suite, comme la possibilité de générer des tickets de paiement dématérialisés et la technologie ouverte permettra aux différents acteurs de proposer des idées pour améliorer le système et l'enrichir...
En revanche, si le téléphone se retrouve à court de batterie, il n'y aura plus moyen de réaliser de transactions via Google Wallet, et donc les cartes bancaires / cartes de crédit virtualisées.
Les systèmes Google Wallet et Google Offers concernent dans un premier temps uniquement les Etats-Unis, soit de plus de 100 000 commerçants sur tout le territoire équipés de PayPass, avec une sécurité des transactions assurée par la société First Data.
Comme prévu, c'est avec l'opérateur Sprint et des terminaux Nexus S que le service Google Wallet commencera à être déployé.
Après l'échec de son système de paiement en ligne Google Checkout face à PayPal ou Amazon, avec Google Wallet et Google Offers et en s'appuyant sur sa plate-forme Android, le groupe américain veut frapper vite et fort, avant que le marché ne se cristallise autour d'une solution et d'acteurs particuliers, en proposant un système demandant de nombreux partenariats mais devant être aussi simple que possible pour le consommateur, et ce sans lésiner sur la sécurité.
Google insiste également sur l'ouverture de son système de paiement mobile, laissant la porte ouverte à qui souhaite y participer, et sur l'accès à tous types de commerçants, petits et grands, Google ne prélevant pas de commission sur les transactions. Des aspects qui pourront faire la différence quand d'autres acteurs dévoileront leurs propres projets. La bataille risque d'être assez rude notamment avec PayPal, Visa ou Apple.
Cependant, Google se dit ouvert à des partenariats avec Research in Motion (qui va proposer un module NFC sur la plupart de ses smartphones BlackBerry à venir) et d'autres, sur des terminaux avec ou sans puce NFC embarquée (puisqu'il est possible d'ajouter la fonctionnalité par différents moyens : SIM NFC, carte microSD / NFC, sticker NFC / Bluetooth.... ). source: generation-nt.com
Square a le vent en poupe. Une semaine après que son mini-lecteur de carte bancaire a été référencé dans les 235 Apple Store américains ainsi que sur la boutique en ligne US, la start-up vient de recevoir le soutien déterminant de Visa. Le géant de la carte bancaire est entré au capital de Square pour un montant non divulgué et a obtenu en échange un siège au conseil consultatif de l'entreprise.
L'objectif de Visa est clair, faire en sorte que les paiements en espèce passent désormais par la carte, et pour cela faciliter la diffusion du système de paiement mobile auprès des commerçants, notamment parmi les quelque 27 millions de PME aux USA qui n'acceptent pas les cartes bancaires. Lors de la conférence européenne annuelle rassemblant ses banques membres à Barcelone, la société a annoncé son plan d’investissement de 100 millions d’euros par an dans un objectif de développement du paiement par carte vers le paiement par mobile et le e-commerce.
Square indique que 2 millions de dollars par jour transitent par le système de paiement mobile lancé par le co-fondateur de Twitter, Jack Dorsey. La valeur globale des paiements réalisés via la start-up a doublé en deux mois, selon une photo twittée par Jack Dorsey et récupérée par "Techcrunch". Cette image fait état de 332 483 utilisateurs enregistrés du service et de 341 688 lecteurs de cartes envoyés. Par ailleurs, afin d'améliorer son image mis à mal par ses concurrents sur les aspects de la sécurité, Square indique vouloir distribuer ses nouveaux lecteurs sécurisés d'ici l'été. Square Mobile Payment Becomes More Secured.
Amazon rejoint Google, Apple, Microsoft et les autres pour relier le monde online au monde réel grâce aux technologies sans contact mobiles. Amazon devrait donc lancer d'ici la fin de l'année un nouveau service de paiement mobile utilisant la technologie sans contact NFC, permettant les achats dans le monde physique.
D'après Bloomberg, Amazon travaillerait sur un projet de paiement mobile sans contact, sachant que la finalité ne servira pas uniquement à régler un achat. Le revendeur pourra en effet orienter les internautes vers le magasin qui proposera le produit de leur choix au prix le plus bas. L'utilisateur n'aura qu'à passer son téléphone devant le produit et Amazon se chargera de lui transmettre un comparatif puis de gérer le paiement éventuel. Une application iPhone similaire existe déjà, mais nécessite de scanner le code-barre du produit.